Comment favoriser la créativité de vos équipes ?

Favoriser la créativité de ses équipes est un vrai défi pour une entreprise. L’enjeu pour vous est de pouvoir innover et ainsi distancer vos concurrents sur les marchés en pleine mutation. Je vous propose 8 moyens pour booster la créativité de vos équipes.

1. La diversité

Le principal critère permettant d’accroître la créativité de vos équipes est la diversité des profils dans vos équipes. Il faut des jeunes, des moins jeunes, des vieux… Il vous faut aussi des hommes et des femmes. Choisissez également des scientifiques, des littéraires, des ingénieurs, des techniciens…

Le but de la diversité est d’avoir plusieurs points de vues sur une même situation. Avoir une équipe diversifiée permet de bénéficier du syndrome du nouveau : celui qui, ne connaissant rien au sujet, pose une question, a priori anodine et qui, au final permet de trouver une solution innovante, à laquelle personne n’avait encore songé.

2. Créer des task-forces

Créer des task-forces pour favoriser l'innovationAprès la diversité, le second moyen de favoriser la créativité des salariés est de créer des task-forces chargées de répondre à un seul problème à la fois. Recourir à une équipe ad hoc permet de casser la routine qui s’installe invariablement dans une organisation quelle qu’elle soit.

Ces task-forces sont composées de salariés venant de différents services ayant une vision différente du problème posé à la task-force. Cette équipe ne doit pas être trop nombreuse pour ne pas nuire à l’émulation des idées. Continuer la lecture de « Comment favoriser la créativité de vos équipes ? »

Innover simplement à partir d’une idée ?

Frédéric de Conseilsmarketing.com ne sera pas content parce que cet article est trop court et ne répond pas aux canons d’un bon référencement, mais je veux innover. Cet article sera en effet très court.

On dira que je copie Seth Godin, très connu pour ses aphorismes en matière de marketing.

Je vais tenter de répondre à une question épineuse : peut-on innover à partir de rien, ou tout du moins à partir d’une idée ?

1. Une idée : c’est n’importe quoi plus soi

Innover grâce à vos idéesQuand j’écris que c’est n’importe quoi, je veux dire qu’il n’y a pas de limite quand on a une idée. Parfois, elle s’impose naturellement à nous.

Une idée de nouveau produit, projet, service peut être simple au départ.

Ensuite, une idée n’a pas de valeur en elle-même et n’est pas protégeable par le droit.

Cette idée est personnelle : elle reflète votre manière de voir les choses à un moment donné, en fonction d’éléments donnés. Elle ne vaut que parce que c’est vous qui l’avez eu !

2. Une opportunité : c’est une idée plus une action

Ce n’est pas tout d’avoir une idée : il faut la transformer en opportunité et pour cela il n’y a qu’une seule chose à faire : agir.

Agir est le seul moyen pour savoir si une idée est bonne ou non.

3. Un projet viable : c’est une opportunité  plus l’engagement des parties prenantes

Un projet ne pourra être viable que si les parties prenantes s’investissent à fond pour faire de l’opportunité un vrai succès.

Enfin, un business plan est vain, sauf peut-être, comme moyen de communication.

Le plus dur est de passer de l’idée à l’action ! N’est-ce pas ?

 

Les 5 principes de l’effectuation au service d’une stratégie innovante

L’effectuation est un renversement de perspective sur la manière dont les entrepreneurs prennent leurs décisions et innovent. C’est une manière différente de mettre en place une stratégie dans une entreprise. C’est la chercheuse Saras Sarasvathy qui est à l’origine de cette nouvelle manière de concevoir la prise de décision et l’innovation des entrepreneurs.
Sa réflexion repose sur 5 principes simples que je vous propose de passer en revue successivement.

« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »

Traditionnellement, en stratégie, on définit un but à atteindre et on cherche le moyen d’y parvenir. On choisit la destination et on construit un itinéraire pour s’y rendre. Cette manière de faire nous semble la plus logique à suivre.

Pour Saras Sarasvathy, un entrepreneur fait autrement. Il regarde ce qu’il a entre les mains et à partir de cela choisit ses buts. Cette nouvelle approche inverse la méthode traditionnelle.

La démarche repose sur l’idée suivante : quels sont les effets possibles des moyens que j’ai à disposition ? Cette démarche repose sur l’optimisation d’un processus par itérations successives. Il est tout à fait acceptable que le succès ne soit pas au rendez-vous dès le premier essai.

Sur quels moyens les entrepreneurs peuvent-ils s’appuyer pour trouver de nouveaux buts ? Le premier moyen d’un entrepreneur c’est lui-même et sa personnalité qui vont lui permettre de trancher pour aller dans un sens plutôt que dans un autre. Le second moyen sur lequel, l’entrepreneur peut s’appuyer est son savoir et celui de ses équipes. Le troisième moyen est les relations que l’entrepreneur a su créer et sur lesquelles il va pouvoir s’appuyer.

« Raisonnement en perte acceptable »

Traditionnellement, un entrepreneur anticipe un résultat au moment de mettre au point sa stratégie : il a choisi sa destination. Dans le cadre d’une démarche basée sur l’effectuation, l’entrepreneur doit raisonner en terme de perte acceptable. Au moment de définir son objectif, l’entrepreneur doit raisonner en terme de risque maximal croyable. Si l’idée que je mets en oeuvre ne marche pas, quel est la perte maximale auquel je m’expose, en terme financier et temporel ? Le risque est mesuré et assumé dès le début du projet. La perte est anticipée mais pas le gain potentiel, qui est difficilement mesurable. Continuer la lecture de « Les 5 principes de l’effectuation au service d’une stratégie innovante »