Googliser un candidat est fréquent pour un recruteur

Régionjob a publié il y a quelques semaines une grande enquête sur les méthodes de recrutement. Cette enquête pointe une pratique en lien avec la gestion de la e-réputation. Il apparait que googliser des candidats n’est pas systématique. Si cette pratique n’est pas systématique, elle n’en n’est pas moins très répandue !

googliserÀ la lecture des chiffres, les recruteurs font des recherches dans 38% des cas (27% souvent et 11% systématiquement). Ils sont 62% (36% rarement et 26% jamais) à se passer de telles recherches.
Pour les recruteurs qui réalisent des recherches en ligne, les résultats, positifs ou au contraire négatifs sont important. Pour plus de deux tiers des recruteurs, ces résultats ont conduit à donner suite ou à mettre fin au processus de recrutement.

Moralité : quand ils postulent, les candidats doivent veiller à leur réputation numérique et aux traces qu’ils laissent en ligne, volontairement ou à l’insu de leur plein gré.
La surveillance et le travail sur son e-réputation est une activité à entamer le plus tôt possible, avant de postuler au poste de ses rêves en tout cas !

Une vraie stratégie est à mettre en place pour éviter de supporter passivement des liens qui desservent les candidats.

Le principal élément de cette stratégie est la cohérence des informations disponibles sur Google et les autres moteurs de recherche. Google est a privilégier en raison de sa position archi dominante sur le marché des moteurs de recherche mais ce serait une erreur de ne pas jeter un oeil sur les résultats des autres moteurs et comparer !

Les Français veulent gérer leur réputation en ligne

Les Français veulent reprendre leur e-réputation en main : c’est le constat dressé par la CNIL dans son bilan 2015 paru le 8 avril dernier. En effet, plus d’un tiers des 7908 plaintes adressées à la commission concernaient la question de leur e-réputation.

marketing-Big_DataCe nombre croissant de plaintes s’explique  par la prise de conscience croissante des Français de la nécessité de gérer leur réputation en ligne.

La pratique fréquente de l’ego-surfing, le fait d’entrer son nom dans les moteurs de recherche pour vérifier les résultats des moteurs de recherche, est devenue plus systématique et c’est souvent le point de départ d’une demande de retraits de contenu ou du déréférencement de la page incriminée.

En cas de refus de la part de l’éditeur du site ou du moteur de recherche, la CNIL peut être saisie d’une plainte.

La CNIL dit ainsi avoir reçu près de 700 plaintes depuis la reconnaissance en mai 2014 par la Cour de justice de l’Union européenne d’un droit au déréférencement.

La CNIL indique que dans 30% des dossiers qu’elle a traités, elle est intervenue auprès des moteurs de recherche pour leur demander un déréférencement et que ses demandes ont été suivies d’effet dans 76% des cas ; les autres cas sont encore en cours de traitement, ou font l’objet de nouveaux échanges entre la CNIL et les moteurs.

Vous avez une question sur le retrait de contenu sur un site ou le déréférencement d’une page, discutons-en !