Un exemple de design thinking : le plan du métro de Londres

Design thinking avant l'heure « Une carte n’est pas le territoire » a dit Alfred Korzybski

 

Voilà le plan du métro de Londres en 1908. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’est pas très lisible et utilisable par les voyageurs.

En quoi un plan de métro peut-il être un cas d’école pour le Design thinking ?

C’est simple :

Un plan, quel qu’il soit, a pour fonction d’aider les utilisateurs perdus à s’orienter. On le voit le plan de 1908 ne répondait pas à cet objectif. Cette situation a conduit à une demande de modification de ce plan.

Vers un plan plus lisible

En 1909,Franck Pick, directeur commercial du métro de Londres, devient responsable de la signalétique et du graphisme. Il sollicite dans le cadre de ses fonctions des graphistes comme Edward Johnston et Edward McKnight Kauffer [EN]. Continuer la lecture de « Un exemple de design thinking : le plan du métro de Londres »

Le Design thinking : une méthode au service de l’innovation

On entend de plus en plus parler de Design thinking. Je vous propose de vous montrer l’intérêt de cette méthode dans le cadre d’une démarche d’innovation. Combiner le Design thinking et l’effectuation est tout à fait possible et même souhaitable. Comme l’effectuation, le Design thinking est une démarche de type « bottom-up« , qui doit partir d’en bas et aller vers le haut.

Le Design thinking, une démarche non linéaire

Traditionnellement, une démarche d’innovation est linéaire avec un début et un fin. Ce n’est pas le cas du Design thinking où les étapes peuvent être simultanées et répétées. Robert McKim définit ce processus de la manière suivante : Express-test-Cycle.

Les principes du Design thinking

Christoph Meinel et Larry Leifer, de l’université de Stanford ont définis 4 principes pour utiliser le Design Thinking :

  • Résoudre des problèmesLa loi de l’Homme qui constate que toute activité de conception est social par nature et que toute innovation sociale conduit à un point de vue basé sur l’humain ;
  • La loi de l’ambiguïté qui impose aux participants de préserver de l’ambiguïté en se confrontant aux limites de leurs connaissances et de leurs capacités. L’idée est ici de s’autoriser à penser différemment. C’est l’idée du « sfumato » chère à Léonard de Vinci.
  • La loi de la re-conception qui précise que toute conception est, en fait, une nouvelle conception. Il en résulte que les changements technologiques et sociaux ne changent pas les besoins fondamentaux des gens.
  • La loi de la tangibilité : rendre les idées tangibles facilite toujours la communication et permet aux concepteurs d’utiliser les prototypes comme des moyens de communication.

Le Design thinking est particulièrement efficace pour résoudre les problèmes faibles, qu’il est difficile de résoudre parce qu’il est difficile de les définir en tant que tel. À défaut de définition réelle, il est difficile de voir la situation comme problématique : un élément manque, comme un mot sur le bout de la langue.

Dans ce cadre, la manière de définir le problème est primordiale. Continuer la lecture de « Le Design thinking : une méthode au service de l’innovation »